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le 17-10-2012 15:00

Trois ans de succes pour Ali Bongo Ondimba

Le président Ali Bongo Ondimba le 24 septembre 2012 au Nations Unies - © Cocom

Après avoir prêté serment il y a trois ans, Ali Bongo Ondimba est entré depuis autant d’années dans le difficile exercice qui consiste à réaliser les promesses électorales, souvent avec succès, même si les attentes restent nombreuses.

Mille quatre-vingt seize (1096) jours après, Ali Bongo Ondimba marche beaucoup plus vite, au rythme de ses ambitions, pressé par les Gabonais pour que personne ne lui rappelle qu’il a dit au moment de son investiture « je serai heureux quand les Gabonais seront heureux ».tl_files/_images/Articles Image/F4.jpg

En termes d’infrastructures, le dernier voyage de presse organisé par le service de la communication de la Primature a permis de voir combien le Gabon a profondément avancé. De grands hôpitaux spécialisés qui vont faire du Gabon un pôle d’excellence en recherche médicale et permettre aux Gabonais de mieux se soigner. L’industrialisation du pays entre dans sa phase pratique avec la transformation locale du bois et du manganèse, notamment dans les usines de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) à Owendo et au complexe métallurgique de Moanda, mais aussi la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok avec son quartier industriel. Les routes ont gagné en kilomètres bitumés. Tchibanga sera bientôt relié à Mayumba qui va prochainement dire au revoir au bac, alors que le bitumage du tristement célèbre tronçon Ndjolé/Medoumane est enfin lancé. De nouvelles centrales sont construites dont celle au Gaz naturel d’Alénakiri, le Grand Poubara qui produira une puissance de 160 MW, autant que Kinguélé, Tchimbélé, Bongolo et Poubara 1réunis, avec une volonté de préserver l’environnement.tl_files/_images/Articles Image/t3.jpg

Mais le grand succès d’Ali Bongo Ondimba reste la belle organisation gabonaise de la CAN 2012. Un succès populaire qui lui a permis d’engranger un capital sympathie important, duquel il a profité pour repartir sur le terrain, invitant inlassablement les Gabonais au travail et à des comportements responsables.tl_files/_images/Articles Image/Stade_de_lamitie_libreville.jpg

Mais ces trois années ont été longues pour les populations qui n’ont toujours pas eu de réponse au problème de logement, même si quelques maisons témoins ont été présentées. Sur le plan de l’éducation, les projets des universités restent vagues, même si quelques aménagements ont été faits à l’Université de Sciences de la Santé (USS), à l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) et à l’Université Omar Bongo (UOB), où d’ailleurs les terrains de sports et les espaces verts ont été supprimés. En terme de transport en commun, le système mis en place pose toujours problème en ce que le nombre de bus ajouté reste insuffisant, à cela l’exigüité des routes impose aux usagers de traîner de longues heures aux abords des voies avec pour grave conséquence des retards de plus en plus considérables dans les administrations et aussi des cours qui sautent pour les élèves parce que des enseignants sont absents. L’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) a annoncé que deux cents soixante-dix (270) nouveaux bus vont être mis en circulation avec l’espoir que cela sera un début de solution.tl_files/_images/Articles Image/Mayoumba.jpg

Trois années longues aussi parce que de nombreuses décisions annoncées n’ont pas toujours été appliquées pour avoir l’impact voulu. La journée continue, la journée citoyenne ou la journée du drapeau tentent de survivre.tl_files/_images/Articles Image/t2.jpg

En politique, Ali Bongo Ondimba est soutenu par un parlement acquis à sa cause. Il peut donc aisément entreprendre les grandes réformes nécessaires à l’exécution de son programme de société. Mais il y a aussi la question de la biométrie. Ali Bongo Ondimba adhère à cette technologie, mais reste convaincu que le problème des élections au Gabon reste celui des hommes qui ne reconnaissent pas toujours leurs échecs et se lancent dans des recours en sachant qu’ils n’auront nullement gain de cause. Avec l’opposition pourtant, le dialogue est rompu et l’invitation à une conférence nationale souveraine n’a pas été reçue favorablement par le Chef de l’Etat qui a déclaré devant le parlement « «Je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de leur propre pays, ni ceux qui les incarnent, encore moins les lois de la République ».tl_files/_images/Articles Image/ABO.jpg

A quatre ans de la fin de son mandat, Ali Bongo Ondimba reste dans sa vision et dans son élan. 

 


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le 13-10-2012 16:22

Grands chantiers de l'Emergence : étape 3



 

La Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) a officiellement lancé la célébration du cinquantième anniversaire du début de ses activités dans la ville de Moanda avec en première ligne la pose de la première pierre de la future Ecole des Mines et de la Métallurgie de Moanda (EMMM) et la visite du chantier du vaste complexe métallurgique de Moanda d’une superficie de 50 ha.

 

Moanda tiendra pour longtemps encore son statut de première ville minière du Gabon tant les efforts fournis par le groupe Eramet et le Gouvernement témoignent de la volonté de mettre en valeur le potentiel contenu dans cette région du Gabon en terme de formation et de mise en valeur des sites.

 

Ce partenariat public-privé a donné naissance à l’EMMM, créée par décret le 15 septembre 2011, et qui est une unité de formation « destinée à former des techniciens supérieurs et des ingénieurs » dans les domaines de la géologie, des mines, de la minéralurgie, de l’hydrométallurgie ou de la pyrométalurgie. En collaboration avec les Ecoles Nationale Supérieure de Géologie et des Mines de Nancy, l’Université de Lorraine, l’Ecole des mines d’Alès ou l’Université de Montpellier II, l’EMMM va déverser des promotions de quinze à vingt étudiants qui prendront en main et à long terme le développement du secteur minier. L’EMMM va faire sa première rentrée en septembre 2015.

 

Ce partenariat va plus loin avec la construction du complexe métallurgique de Moanda (C2M) qui nécessite un peu plus de 134 milliards de francs CFA et qui sera opérationnel. Bâti sur une superficie de 50 ha, il va produire plus de 85.000 tonnes de manganèse métallurgique dans ses deux usines pour quatre cents emplois. « L’expérience des pays développés montre que c’est l’industrie qui donne l’impulsion au développement et notamment l’industrie de transformation », a rappelé Patrick Buffet, PDG du groupe Eramet pour démontrer que le Gabon a besoin de ce complexe pour accompagner son industrialisation.

 

L’un des grands chantiers c’est aussi le barrage hydroélectrique dit « Grand Poubara » qui va générer une puissance de 160 MW alors que Poubara 1, Kinguélé, Bongolo et Tchimbélé produisent à eux trois 168 MW. C’est dire que c’est un projet colossal qui va permettre de faire fonctionner le C2M utiliser 225 KV et d’alimenter Franceville avec 63 KV. Le barrage est réalisé à 80% et devrait être livré en 2013.

 

Selon Fabrice Nziengui, Directeur du Projet Grand Poubara, la question qui préoccupe les défenseurs du tourisme qui consiste à savoir si le mythique Pont en lianes est mis en danger, « il n’en est rien. Le pont est situé à 300m de la digue et il est hors de danger ».

 

Le passage d’Ali Bongo Ondimba à Moanda a notamment permis à l’autorité municipale de cette ville de revenir sur « ce partenariat qui n’a jusqu’alors bénéficié qu’aux principaux acteurs de l’exploitation minière » comme pour dénoncer l’absence de COMILOG dans le développement de la cité, se contentant de mettre ses employés et surtout ses cadres dans les meilleures conditions. COMILOG a, en 2012, réfectionné la route principale de la commune pour répondre à la sollicitation d’Ali Bongo Ondimba lors de son dernier passage à Moanda.

 


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le 13-10-2012 16:20

Grands chantiers de l’Emergence : étape 2


 

La visite des grands chantiers s’est poursuivie dans l’Estuaire avec un parcours industriel qui est parti de la Zone Economique Spécial de Nkok à la Centrale Electrique d’Alénakiri en passant par l’usine de transformation de bois de la Société Nationale des Bois du Gabon avec au bout, la preuve d’une volonté de développement industriel.

 

 

De cette deuxième journée sur les chantiers dits de « l’émergence », il faut retenir que le Gabon semble tenir sur la route de l’industrialisation. Sur la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok, 80% des parcelles de la zone industrielle mises à la disposition des opérateurs sont déjà acquises par soixante-deux d’entre elles. La ZES fonctionne aujourd’hui grâce à cinq générateurs de 1.6 MW chacun, mais à long terme il faudra 120 MW sans compter les 120 MW nécessaires aux structures d’Abhijeet. Mais l’essentiel de l’énergie propre à la ZES viendra de la Centrale électrique d’Alénakiri construite par l’israélien Téléménia, centrale hybride qui sera livrée en mi-décembre 2012 pour une production de 70MW qui « fonctionne essentiellement à base de gaz qui peut être relayé par du gasoil », selon Fabrice Ombegue, assistant du Directeur de cette centrale.

 

 

A ce jour, pour ce qui est de la ZES de Nkok, l’essentiel des opérateurs débutent leurs travaux. Les activités nécessiteront notamment l’usage de produits chimiques susceptibles d’impacter sur l’environnement. A ce sujet, « un plan d’évaluation environnementale et de contrôle a été défini et est conduit avec la Direction Générale de l’Environnement », en sachant que certaines entreprises pourront par la suite « engager des procédures en vue d’une certification aux normes internationales environnementales ou de qualité », a ajouté Théophile Ogandaga, Coordonnateur général de la Zone Economique privilégiée de Nkok. La direction de la ZES rappelle aussi que la zone résidentielle est accessible à tout citoyen au prix de 65.000f le mètre carré de terre.

 

 

Plus loin, à l’usine de la SNBG à Owendo, les premiers contre-plaqués ont commencé à sortir des machines. L’objectif étant de « répondre d’abord favorablement à la demande extérieure, puis intérieure dans la logique de la politique impulsée par Ali Bongo Ondimba consistant à transformer sur le territoire national les matières premières et notamment le bois », a expliqué Serge Okana, Directeur de l’usine. En tout, 500.000 mètres cube de bois annuel seront traités.

 

 

 

Et puis, il y a eu cette visite sur le site du prochain CHU d’Owendo, non loin de l’Université des Sciences de la Santé et du célèbre Hôpital Pédiatrique. Cet établissement public mettra l’accent sur la traumatologie. Vamed « construit et équipe les hôpitaux qu’on lui confie », affirme le chef de chantier qui indique que la structure comptera quatre blocs opératoires, cent trente-cinq lits et un plateau technique de pointe. Les grands chantiers avancent donc dans les délais.

 


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le 13-10-2012 16:18

Les grands chantiers de l'Emergence : Etape 1


les médias ont quatre jours à partir de ce mercredi pour faire un tour des grands chantiers engagés par le Gouvernement et l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) et apprécier le niveau d’application du Schéma Directeur National d’Infrastructures qui est le document de base de la politique de l’émergence d’Ali Bongo Ondimba, arrivé à la tête du pays il y a trois ans.

 

Ce schéma directeur est le premier du genre au Gabon. « Il fixe les orientations, identifie, planifie et programme les infrastructures essentielles pour assurer le développement des principaux secteurs économique du Gabon ». L’ANGT qui a la responsabilité de faire exécuter les projets définis est revenu ce mercredi sur la nécessité de conduire à bien les différents projets en exécution.

 

 

 

Ce sont en tout cent soixante-quinze (175) grands projets qui doivent être exécutés sur l’ensemble du territoire avec une part belle aux réseaux de communications, à l’éducation et à la santé. Le tout étant d’améliorer les conditions de vie des populations tout en donnant des emplois aux gabonais. L’ANGT travaille en ce moment avec cent vingt-deux petites et moyennes entreprises (PME) et fait ainsi travailler quatre mille huit cents (4800) ouvriers.

Pour cette première étape, il s’est agi de visiter le Lycée d’Angondjé que d’aucuns appellent « le lycée du stade » et dont l’ouverture suscite beaucoup de curiosité et d’incompréhension. « Le gouvernement souhaite que les enfants apprennent dans d’excellentes conditions. Les tables-bancs, l’air conditionnée et un plancher aux normes internationales seront mis à leur disposition» a expliqué Henri Ohayon, Directeur Général de l’ANGT pour essayer de briser le pessimisme perceptible dans les questions des hommes et femmes de presse convoqués en masse.

Puis il y a eu la visite du Centre Hospitalier Universitaire et de l’Institut de cancérologie d’Angondjé, deux établissements sanitaires publics destinés à occuper les premiers rangs en Afrique Centrale. La visite menée par le Dr Antchouey Ambourhouet, Directeur des affaires médicales, a permis de constater les efforts du gouvernement qui consistent à doter les structures hospitalières d’un plateau technique de pointe susceptible de mieux prendre en charge les patients. Le CHU d’Angondjé a une triple mission qui consiste à donner des soins, à former et à faire de la recherche, le tout en vue d’améliorer de façon spécifique la prise en charge des malades de cancers. Cette unité qui compte cent soixante huit (168) lits, cinq (5) couveuses et quatre (4) blocs opératoires vise le principe de ‘zéro ordonnance’. Il faut noter que les hospitalisations débuteront la semaine prochaine tout comme la formation des étudiants en médecine destinés à une carrière de praticiens et de chercheurs. Pour l’Institut de cancérologie, « l’ouverture des services se fait de façon séquentielle. Déjà le service de chimiothérapie est opérationnel » a indiqué le responsable de la dite structure, le Dr. Ernest Belebago.

 

 

 

Sur le site des maisons témoins toujours à Angondjé, l’heure est plutôt à l’expérimentation et à la finalisation des contrats. Difficile donc de croire que deux cent-mille (200.000) logements seront sortis de terre en 2016. Il faut relever simplement que l’ANGT s’efforce de faire respecter le Smart code qui impose une organisation des nouveaux quartiers qui tiennent compte des besoins et des réalités sociales des populations.

Dernière visite, celle effectuée au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, ancien CHL. De vieux bâtiments devenus inadéquats ont disparu. Le témoignage de ce que veux faire le gouvernement dans cette structure ‘mythique’ se trouve dans le nouveau bâtiment qui abrite notamment les Urgences et les Soins intensifs. La satisfaction est la même dans tous les services rénovés : le plateau technique est de pointe. Deux problèmes : d’abord l’impossibilité d’utiliser certaines machines pour cause de non achat de pièces essentielles à leur fonctionnement, et puis l’inquiétude liée à l’entretien de ce matériel de pointe. A cette dernière préoccupation, le Pr Sima Zué a répondu que « l’important est que les pouvoirs publics comprennent qu’ils ont mis à notre disposition un matériel performant et que sans entretien, ils vont de voir recommencer à zéro ». Mais pour le commun des patients habitués de l’ancien CHL, le tout n’est pas un plateau technique performant mais plutôt un personnel responsable qui respecte aussi les usagers.

 

 

 

Mais au bout, il y a cette volonté affichée par le gouvernement de rendre aux gabonais leur fierté et leur bien-être…les autres grands projets sont désormais attendus et notamment ceux du grand stade omnisports qui imposent un déguerpissement de tous les habitants actuels de ses alentours et du Grand port môle avec un centre culturel gabonais et un monument qui deviendrait le symbole de Libreville.

 


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