Fédération P.D.G Russie et Europe de l'Est

Parti Démocratique Gabonais branche Europe de l'Est: Avançons Ensemble!!!

le 06-04-2014 13:11

Communiqué Final du Conseil des Ministres du Samedi 05 Avril 2014

Communiqué Final du Conseil des Ministres du Samedi 05 Avril 2014

 

A l’entame des travaux le Conseil des Ministres s’est félicité de la participation de Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat au Sommet sur la sécurité nucléaire qui s’est tenu du 24 au 26 Mars 2014, à la Haye au Pays-Bas.

Au deuxième jour de ce troisième Sommet initié par le Président Américain, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat a tenu à présenter la Vision du Gabon devant une cinquantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement qui ont tous appelé au renforcement des mécanismes de lutte contre la prolifération des armes nucléaires à travers le monde, afin de garantir la sécurité internationale et maintenir la paix.

Le porte-voix du Gabon a prôné une plus grande coopération dans le partage des connaissances et des expériences avec les pays du Nord afin de sécuriser l’utilisation des matières nucléaires et de lutter contre la prolifération des armes nucléaires.

En marge dudit Sommet, le Président de la République, Chef de l’Etat, s’est entretenu avec plusieurs personnalités dont Monsieur Ben Van BEURDEN, Président Directeur Général de la Société anglo-nerlandaise SHELL, sur des questions ayant trait à sa présence au Gabon et les perspectives d’avenir.

Par ailleurs, le Conseil des Ministres s’est réjoui de la participation du Chef de l’Etat, au quatrième Sommet Union Européenne - Afrique, qui s’est déroulé, du 02 au 03 avril 2014, à Bruxelles, en Belgique.

Axé sur le thème principal « Investir dans les personnes, pour la prospérité et pour la paix », cette rencontre s’est également appesantie sur les enjeux commerciaux et sécuritaires d’intérêts communs.

Ces assises ont donc permis au Chef de l’Etat, dans sa communication, d’édifier ses homologues sur la politique d’investissement humain, une problématique qui s’inscrit désormais au cœur du nouveau Pacte social.

Le Conseil des Ministres a, en outre, salué la forte détermination de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, à contribuer à la résolution de la crise humanitaire et sécuritaire dont est actuellement victime la République centrafricaine.

Un engagement qu’il a, une fois de plus, démontré lors du mini-Sommet consacré à ce pays frère, dont les assises se sont tenues en marge de la rencontre Union Européenne-Afrique et auxquelles prenaient part, de nombreux autres Chefs d’Etat des pays impliqués dans le processus de résolution de cette crise, dont la France.

Sur un tout autre plan et concernant la question de la Prime d’Incitation à la Performance, le Président de la République, Chef de l’Etat, instruit des difficultés rencontrées quant à sa mise en œuvre, a demandé instamment à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de réunir, dans les plus bref délais, les parties prenantes pour une solution concertée, entre toutes les parties, dans le strict respect des Lois et Règlements en vigueur.

 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LÉGISLATIFS ET RÉGLEMENTAIRES

 

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA FRANCOPHONIE ET DE INTÉGRATION RÉGIONALE

Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant Traité Révisé de la CEMAC.

Le texte susmentionné vient formaliser les décisions et les innovations adoptées par la réforme institutionnelle de la CEMAC qui porte, notamment sur :

- la gouvernance de la Commission ; de la BEAC ; de la Cour des Comptes

- la réorganisation de la Cour de Justice ;

- la modernisation et la rationalisation du cadre juridique des institutions spécialisées ;

- le dispositif juridique du Programme Economique Régional (PER).

 

MINISTÈRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT

Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de décret relatif aux attributions des membres du Gouvernement.

Ce projet de décret clarifie les missions de chaque membre du Gouvernement, en veillant à la cohérence des politiques publiques et à l’efficacité de la dépense.

L’objectif recherché étant d’arriver à la mutualisation des structures et des moyens, de prévenir les conflits de compétences et de capitaliser la transversalité dans l’utilisation des services.

 

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté les deux (2) projets de décrets suivants :

- le projet de décret portant création et organisation de l’Agence Judiciaire de l’Etat ;

- le projet de décret portant prise en charge des frais d’inhumation des agents de l’Etat et de leurs ayants droit, des élèves, des étudiants et des indigents.

Le premier projet de décret met un accent particulier sur le rôle de l’Agence Judiciaire de l’Etat, en matière de prévention de contentieux de l’Etat.

D’en réduire le volume et le coût, tout en lui conférant une mission de centralisation du contentieux de l’Etat, en vue d’en assurer un meilleur suivi et une gestion plus cohérente.

Pour son fonctionnement l’Agence Judiciaire de l’Etat, en abrégé « AJE » est composée :

- des services d’appui ;

- des services centraux ;

- des Services territoriaux.

Le second projet de décret quant à lui, vient combler un vide juridique en matière de prise en charge par l’Etat des frais d’inhumation des agents publics de l’Etat et de leurs ayants droit, des élèves, des étudiants et des indigents.

Le texte suscité précise le champ d’application et les éléments de dépenses pris en charge par l’Etat, ainsi que les plafonds budgétaires de prises en charge.

 

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

 

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

 

PRIMATURE

CABINET DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

- Directeur de Cabinet Civil : M. NDONG MBA Augustin, Administrateur Civil en Chef.

- Directeur de Cabinet Civil Adjoint 1 : M. Michel-Edouard KENGUEL, Inspecteur Général des Finances.

- Directeur de Cabinet Civil Adjoint 2 : Mme ANDEME Léontine épouse MEBALE, Inspecteur de l’Education Nationale.

- Chef de Cabinet : Dr BEFENE BIBANG Félix, Ingénieur Géographe.

- Secrétaire Particulière : Mme NTSAME ALLOGHO Chimène épouse ZOMO, Administrateur Civil, Diplômée de l’E.N.A.

- Secrétaires de Cabinet : Mmes

LEMBA LANGA Chilia Léïtha épouse NKANKAYI, Secrétaire de Direction.

ASSEKO ELLA Chrétienne Chresty, Secrétaire de Direction.

- Conseiller, Chef du Département Affaires Economiques, Financières et Prospective : M. Pierre Célestin MEYE BIKA, Inspecteur Général des Finances.

- Directeur du Protocole : Mme APPIDANGOYE Marie Sophie, Interprète Traductrice.

- Directeur du Protocole Adjoint : M. NGUEMA BE Adolphe.

- Agent de Sécurité : Mme ADA MBA Flore, Brigadier Chef Major.

 

FIN.

 

 


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le 06-04-2014 01:39

Jeunes leaders Gabonais au sommet Afrique-Europe

En marge du sommet UE-Afrique, une rencontre des jeunes leaders des deux continents s’est également tenue à Bruxelles, capitale de l’Europe, du 31 mars au 1er avril 2014. Si Axel Jesson Ayenoué, chargé de missions du président de la République, en était l’invité d’honneur pour le compte du Gabon, Andy Roland Nziengui, Vice-président de l’Union panafricaine de la Jeunesse (UPJ) et Estelle Pauline Ntsame, Chargé de la communication de l’UPJ, en ont été aussi les porte-étendards de la jeunesse gabonaise.

Axel Jesson Ayenoue et Andy Roland Nziengui à Bruxelles.  © Gabonreview

Axel Jesson Ayenoue et Andy Roland Nziengui à Bruxelles.

Troisième sommet de cette envergure, le Sommet Afrique–Europe des Jeunes leaders a permis aux jeunes de réfléchir sur des propositions à faire aux chefs d’Etats présents à Bruxelles dans le cadre du quatrième sommet UE-Afrique, notamment en ce qui concerne la prise en compte de cette catégorie générationnelle dans le processus de développement des deux continents.

Les travaux dirigés par les présidents de l’UPJ et du Forum européen de la jeunesse (YFJ – Youth forum european) ont ainsi abouti à la demande d’un mécanisme Afrique-Europe propre à la jeunesse, pouvant permettre aux jeunes de relever efficacement les défis communs auxquels ils font face. Défis aisément compréhensibles au regard des thèmes abordés, centrés sur l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat, le leadership de la jeunesse et la jeunesse pour la paix.

L’initiative du président Ali Bongo Ondimba, articulé autour du fonds «Train my génération» et désormais portée par les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), a été fortement appréciée. Ce fonds a notamment été pris en exemple pour montrer la voie à suivre par les autres communautés. De même, les jeunes Gabonais ont présenté le Centre incubateur des projets de jeunesse, l’une des voies pour la réaliser de leurs ambitions, mais surtout pour leur participation au processus de développement du pays qui aspire à se classer parmi les pays émergents d’ici à 2025.

Pour  Jesson Ayenoué, «ce sommet est une force de propositions des jeunes d’Europe et d’Afrique qui font part de leur vision, nord-sud, aux chefs d’Etats». Si le renforcement des contacts entre les jeunes des deux continents s’est raffermi, la création d’un fonds spécifique pour la jeunesse, de même que le renforcement des rencontres régionales et sous-régionales entre les jeunes ont été envisagées. «Il y a des avancés en termes de propositions, et celles issues de ce sommet sont concrets. Plus les sommets évoluent, plus ils prennent de l’ampleur», a expliqué Axel Jesson Ayenoue avant d’ajouter qu’il souhaite que «les prochaines éditions se penchent sur les questions d’actualité comme ce fut le cas cette fois, puisque les problèmes de l’Ukraine et de la Centrafrique ont été évoqués».

A sa suite Andy Roland Nziengui a simplement souligné que ce sommet a été celui de «deux Unions différentes avec une vision commune». En tant que jeune leader, il estime que «le développement de nos Etats passe par le leadership jeune, les centres incubateurs de projets comme leviers de croissance». «Il y a nécessité de renforcer les compétences des Conseils nationaux de la jeunesse, tout en mobilisant des moyens pour l’UPJ qui est une plateforme fédératrice des jeunes du continent», a-t-il souhaité. Le document final des jeunes d’Afrique et d’Europe sera remis aux chefs d’Etats, parmi lesquels Ali Bongo, présents à Bruxelles dans le cadre de ce Sommet Union européenne (UE)-Afrique.

 


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le 06-04-2014 00:51

46 ème anniversaire du PDG en différé en Europe de l'Est

   t101République Gabonaise                                                        Union-Travail-Justice

Parti Démocratique Gabonais                                         Dialogue-Tolérance-Paix

Fédération P.D.G Russie et Europe de l’Est

Site : http://ujpdg-russie.vefblog.net

Tel : +79651301280/+79685029468

 

                                                   COMMUNIQUE

 

La Fédération du Parti Démocratique Gabonais  Russie et Europe de l’Est, en collaboration avec l’UJPDG-Russie et Europe de l’Est, a le plaisir d’informer tous les militants et sympatisants, de l’organisation en différé à Moscou et  en Ukraine, du 46 ème anniversaire du PDG, le Samedi 26 avril 2014.

 


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le 25-03-2014 18:58

Interview de Richard Moulomba A Gabon Review

Au terme d’une conférence de presse donnée le 22 mars dernier, le président de l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena), Richard Moulomba Mombo, est notamment revenu, en aparté, sur sa démission de l’UFC, la réforme des fonds communs, l’étude McKinsey de la  pauvreté au Gabon, la démission de MM. Ping et Adiahénot et ce qu’on nomme «légion étrangère».

Richard Moulomba Mombo © gettyimages.co.uk

Richard Moulomba Mombo © gettyimages.co.uk

Gabonreview : Vous avez décidé de démissionner de l’UFC. Pour quelles motivations ?  

Richard Moulomba Mombo : J’ai tenu à démissionner de l’Union des forces du changement (UFC) parce que je ne voulais pas, en tant que président en exercice de ce regroupement politique, gêner mes compères suite à la liberté de ton que j’ai prise ce matin (samedi 22 mars 2014 – ndlr). Par souci d’honnêteté, j’ai voulu assumer seul cette responsabilité, pour ne pas amener les uns et les autres à supporter à ma place le poids de cela. Il n’y a eu aucun problème particulier entre les partis membres de l’UFC.

Vous avez évoqué, durant votre conférence de presse, la question de la suppression des fonds communs et avez approuvé la décision du président de la République. Quelle explication pouvez-vous en donner ?

J’ai dit que l’intension du président Ali de revoir le problème des fonds communs, en réalité de revoir le problème de la redistribution des richesses nationales, est bonne. A titre de rappel, 13% de la population gabonaise seulement touche 89% des richesses de notre pays. Vous voyez qu’il n’y a que ces 13% qui concentrent entre leurs mains 89% de nos richesses, ce qui est inacceptable. Donc toute décision, qu’elle vienne d’Ali Bongo ou d’une autre personne, toute décision qui viendrait à nous amener vers une meilleure redistribution de nos richesses, serait parfaitement une bonne chose, et dans ce sens, ce que venait de faire Ali  Bongo au niveau des intensions était une bonne chose. Sauf que nous avons trouvé insuffisante la suite qu’il a donné à ce dossier, puisqu’il a créé une prime d’incitation à la performance. Déjà, comme moi, vous savez que la performance n’est pas mesurable, elle est appréciable. Et dès qu’on apprécie, ça dépend de l’individu, donc ça devient aléatoire et pas mesurable… ce n’est pas bon.

Ensuite, il fait passer le nombre de bénéficiaires de 9000 à 30 000, soit environ 21 000 personnes de plus qu’avant. OK, il i y a 20 000 nouveaux éligibles, si on peut le dire, mais nous, nous attendions plus, puisqu’il y a 80 000 fonctionnaires. Il vaut mieux, pensions-nous,  pour une meilleure redistribution de nos richesses, fouiller toutes les poches financières qui existent, faire rentrer cet argent dans les caisses publiques au nom de l’unicité des caisses et trouver un moyen de redistribution à tout le monde. Le moyen que nous, nous proposons c’est la révision de la grille salariale en relevant le point d’indice, lequel point d’indice participe d’ailleurs au calcul de la retraite. Vous remarquerez que ces inégalités ont amené un phénomène qui fait que finalement chaque corps a un statut particulier. Ça veut dire que c’est un malaise profond.

Parlant de cet indice et notamment de la pauvreté de 30% de la population gabonaise, quel regard portez-vous sur la récente étude réalisée par un cabinet international à la demande de la Première dame et qui, se raconte-t-il, aurait coûté 18 milliards plutôt qu’un seul milliard tel que déclaré ?

En tout cas ce que nous avons entendu, et d’ailleurs de certains journaux du pouvoir, c’est 18 milliards de francs CFA. Nous espérons que c’est un milliard. Et même si elle a coûté un milliard. Un milliard c’est 100 maisons de 10 millions de francs chacune. C’est-à-dire, 100 foyers locataires aujourd’hui à loger. Vous comprenez que ce n’est pas négligeable un milliard. Alors, pourquoi aller jeter un milliard dans une étude quand on a quatre études avant qui donnent les mêmes informations ? Quelle est l’information nouvelle que nous apporte cette étude ?

D’ailleurs, souvenez-vous d’une autre étude que l’exécutif a faite concernant le Plan stratégique Gabon émergent qui a dû coûter de la fortune aux Gabonais. Dans ce document, on nous a dit que toutes les réflexions sur le Gabon sont faites. La pauvreté au Gabon n’est pas une découverte, ça c’est une chose, et la face de la pauvreté est connue : c’est le manque de logement, de soins médicaux, de routes, d’hôpitaux, d’écoles.

Et je suis au regret de dire que les 30% dont parle  l’étude du cabinet McKinsey, je ne sais pas si c’est 30% de pauvres ou 30% de personnes en dessous du seuil de pauvreté : c’est-à-dire, ceux qui vivent avec moins d’un dollar, soit moins de 500 francs par jour. Et je vous dirai que les études qui sont venues avant montrent que c’est d’ailleurs plus. Et je voudrais rappeler que l’étude McKinsey est assise sur  toutes les autres études menées : le cabinet McKinsey n’est jamais allé sur le terrain.

Vous avez également regretté le redressement fiscal d’une compagnie pétrolière de la place. Pour quelle raison précisément ?

Regretter, non ! Mais nous nous interrogeons sur le fait, pour l’Etat gabonais, d’attendre autant de temps  et autant de cumul, 400 milliards de francs CFA, c’est à peu près, si je ne m’abuse, le quart du budget du Gabon. Comment attendre une si grosse somme avant de faire redressement ? Qu’est-ce qui faisait qu’avant, on ne pouvait pas lui exiger pour qu’on en arrive un tel cumul ? Nous nous interrogeons pour dire que comme par hasard cette révélation vient au moment où monsieur Ping sort du PDG. Et au même moment où on soupçonnerait M. Ping d’être en flirt prononcé avec cette entreprise.

Et je voudrais signaler que cette même entreprise a fait une sortie : un communiqué officiel pour dire qu’elle ne reconnaît pas devoir à l’Etat gabonais un seul franc. Qu’elle a toujours été à jour dans ses règlements. Alors, qu’on nous explique. Surtout que le monde du pétrole est un monde tellement flou qui a plusieurs pistes : d’où vient donc cette dernière piste ?

Sur la démission de MM. Ping et Adiahénot qui étaient deux grands militants et cadres du PDG il se dit des choses. Mais, vous trouvez leur démarche courageuse. Pourquoi ?

Je dis que c’est déjà courageux parce qu’il n’est pas facile de quitter un endroit qui vous nourri. Ils ont choisi cet endroit, je suis sûr que la partie pécuniaire a joué, et ils décident de le quitter, c’est déjà un courage.

Seriez-vous en train reprendre à votre compte la rhétorique d’une frange d’acteurs politiques de la majorité qui apparentent la démission de ces deux personnalités à une «rupture alimentaire» ? 

Non, ce n’est pas exactement ce que je dis. Je dis par contre, à l’opposé du pouvoir, qu’ils quittent un parti qui a le pouvoir en mains et que s’ils veulent les replacer à un endroit ou à un autre – de toute façon ce ne sont pas les plus idiots du système Bongo- ils peuvent parfaitement se refaire au sein du système et gagner financièrement et matériellement leur vie comme ils l’ont toujours fait.

La deuxième chose qui me pousse à trouver que c’est déjà un courage, c’est que pour moi, tout ce qui met en dégringolade le système Bongo dont le totem maléfique est le PDG, est salutaire et bienvenu. Ce qui ne les exempte pas de leur passé.

Vous avez évoqué «la légion étrangère» au cours de votre conférence de presse. Pensez-vous vraiment que c’est l’une des origines du mal-être des Gabonais actuellement ? N’est-ce pas là aussi exacerber la xénophobie affectionnée par une certaine presse ?

Il n’y a pas dans mes propos un sentiment anti étrangers. Nous disons ceci et c’est valable pour tous les pays du monde : la plupart des pays sont ouverts aux étrangers. Être citoyen dans un pays n’est pas un péché, et à chacun de nous, il est arrivé d’être un citoyen dans un autre pays que le sien. Mais aller rentrer au sanctuaire du pouvoir de ce pays est une autre affaire. Vous pouvez parfaitement prendre la nationalité, faire vos affaires. Mais avant aujourd’hui, le Gabon a eu des étrangers : Bongo le père d’Ali a encensé des étrangers, il en a fait rentrer dans le pays pour travailler. Certains comme Samuel Dossou que personnellement je ne suis pas capable de reconnaître parce que je ne l’ai jamais vu, ont su rester à leur place.

Ces gens dont nous nous plaignons, dont tous les Gabonais se plaignent sont dans le sanctuaire du pouvoir et ça ne nous arrange pas. Ils construisent, investissent chez eux, ça veut dire qu’ils préparent un retour futur chez eux et ça ne nous arrange pas. Ça veut dire aussi que chez nous n’est pas dans leur cœur car s’ils savaient que chez nous, c’est chez eux, ils y investiraient. Voilà ce que nous disons : nous ne sommes pas d’accord que le président Ali fasse fi de toutes ces plaintes du peuple gabonais.

 


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