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le 08-10-2010 21:06

Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010


Le Comité Nobel a décerné ce 8 octobre le prix Nobel de la Paix 2010 au militant chinois des droits de l'homme Liu Xiaobo. Ce professeur de littérature, qui purge actuellement une peine de 11 ans pour «subversion du pouvoir de l'Etat», a joué un rôle central dans la rédaction de la «Charte 08», un manifeste réclamant la liberté d'expression et des élections pluralistes en Chine.
 
© D.R. Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010
 
On murmurait les noms des très médiatiques prétendants, Bono (de U2), Bill Clinton ou encore Helmut Kohl. C'est finalement le célèbre dissident chinois Liu Xiaobo qui remporte cette année, parmi 237 candidats, le Prix Nobel de la Paix. Actuellement en prison en Chine, Liu Xiabo purge une peine de onze ans pour avoir signer en 2008 une Charte appelant à une réforme démocratique en Chine.

Selon le président du Comité Nobel, Thorbjorn Jagland, «Le comité Nobel a toujours cru qu’il existait un lien étroit entre les Droits de l’Homme et la paix. De tels droits sont une obligation pour la fraternité entre les nations, et c’est ce qu’a toujours voulu Alfred Nobel».

Depuis la répression du mouvement démocratique de 1989 et les événements de Tiananmen, Liu Xiaobo aura passé une bonne partie de sa vie dans les geôles chinoises. Il est Président du Centre chinois Indépendant PEN depuis 2003, il est placé le 8 décembre 2008 en détention pour sa participation à la Charte 08. Mais c’est le 23 juin 2009 qu’il a été formellement arrêté pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat.»

Après plus d'un an de détention, la police chinoise l'accuse officiellement le 9 décembre 2009 et transmet son dossier aux procureurs. Le 25 décembre 2009, Liu Xiaobo est condamné à 11 ans de prison pour subversion. 

Après la controverse autour du prix Nobel de la paix 2009 attribué à Barack Obama, c’est au tour de Liu Xiaobo d’éloigner un peu plus l’empire du milieu et le bloc occidental sur le front des droits de l’homme. Un prix perçu par les autorités chinoises comme « un geste inamical qui nuirait certainement aux relations entre Pékin et Oslo.»

Plusieurs personnalités se sont vues décerner le prestigieux Prix d’Oslo dans les différentes catégories. Le prix Nobel de Médecine a été attribué au père de la fécondation in vitro, le Britannique Robert Edwards, plus de trente ans après la naissance du premier bébé éprouvette. Celui de Physique est revenu au Néerlandais Andre Geim et au Russo-britannique Konstantin Novoselov pour « leurs travaux révolutionnaires sur le graphène », un matériau qui pourrait bouleverser l’électronique. L’Américain Richard Heck et les Japonais Ei-ichi Negishi et Akira Suzuki ont remporté le prix Nobel de Chimie pour leurs travaux sur la synthèse organique (le couplage croisé catalysé au palladium), qui pourraient booster la lutte contre le cancer. 

Enfin, le prix Nobel de Littérature est revenu au romancier et essayiste Mario Vargas Llosa, récompensé pour sa «cartographie des structures du pouvoir et ses représentations incisives de la résistance, de la révolte et de la défaite de l'individu». Natif du sud du Pérou, cet auteur est le premier écrivain latino-américain couronné par le Nobel de littérature depuis son attribution au Mexicain Octavio Paz en 1990.

Le Comité Nobel décernera ces prix à Oslo, le 10 décembre, date anniversaire de la mort de son fondateur Alfred Nobel, accompagné d'un chèque de 1 millions d'euros qui sera partagé par les lauréats de chaque prix Nobel. Il sera évidemment difficile pour Liu Xiaobo de venir le chercher.
 


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le 07-10-2010 15:04

La CNAMGS débarque dans le Public


Soucieuse d’étendre ses prestations à l’ensemble des populations du pays afin de porter son nombre d’assurés à 500 000 âmes, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) va immatriculer les agents de l’Etat en commençant par Libreville dès le 11 octobre prochain. Dans le communiqué publié ce 6 octobre, la caisse présente le chronogramme de l’opération et précise également les personnes touchées par l’immatriculation.
 
 
Comme elle l’avait promis, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) va étendre ses prestations au secteur public. Dans un communiqué publié ce 6 octobre, la caisse annonce l’immatriculation des agents de Libreville sur la période du 11 octobre au 31 décembre 2010. 

Cette immatriculation concerne les fonctionnaires et contractuels de l’Etat, les retraités percevant la pension au Trésor public, les agents des Forces de sécurité et de défense, les agents des corps paramilitaires, les agents du Corps judiciaire, les parlementaires et les membres des institutions constitutionnelles. La CNAMGS précise toutefois que les agents de la main d’œuvre non permanente ainsi que les agents en attente d’intégration ne seront pas pris en compte. 

Selon le programme publié à cet effet, du 11 au 23 octobre prochains, sont concernés les ministères de l’Education nationale, de la Santé, de l’Intérieur et celui de la Défense nationale. La période du 25 octobre au 6 novembre sera consacrée aux ministères de l’Economie, du Budget, des Eaux et Forêts, et le ministère de l’Enseignement technique.

Du 8 au 20 novembre, les agents recenseurs de la CNAMGS se déploieront dans les ministères de l’Equipement, du Travail, des Mines et dans celui de l’Energie, tandis que du 22 novembre au 2 décembre, ils seront du côté des ministères de la Justice, des Affaires étrangères, de l’Agriculture, et des Transports. Les agents des ministères de l’Habitat, de la Communication, des PME, de la Culture, et des Relations avec le Parlement et les institutions constitutionnelles, seront recensés du 6 au 18 décembre.

La dernière étape d’immatriculation se tiendra du 20 au 31 décembre avec la présidence de la République, la Primature, le Sénat, l’Assemblée nationale, le Conseil national de la Communication (CNC), le Conseil économique et social (CES) et la Cour constitutionnelle. 

Au titre des pièces à fournir, la CNAMGS souligne que l’assuré principal devra fournir un acte de naissance légalisé, une pièce d’identité, une copie ou titre de pension pour les titulaires d’une pension, une copie de l’acte de mariage si le demandeur est marié civilement, et un récépissé du dernier recensement des agents de l’Etat.

Pour les enfants ayant droit, il est demandé un acte de naissance légalisé, un bulletin ou attestation de scolarité pour les enfants de plus de 15 ans, une attestation de non perception des allocations familiales par l’autre parent (CNSS, solde), si les parents sont séparés (facultatif), et l’ordonnance d’adoption pour les enfants adoptés. 

Le conjoint ayant droit devra quant à lui présenter un acte de naissance légalisé et un acte de mariage, tandis que la personne ayant acquis la nationalité gabonaise devra fournir un certificat de nationalité. Enfin, pour les enfants sous tutelle (sous la garde effective de l’assuré principal sans être son enfant direct : petit fils, neveu, etc.), il sera demandé une ordonnance de tutelle délivrée par le tribunal. 

La mise en place des services de la CNAMGS a été rendue effective en 2008 sur la base des recensements réalisés par la CNGS pour référencer les Gabonais économiquement faible(GEF) qui bénéficient prioritairement de la couverture maladie. La caisse compte à ce jour 250 000 assurés et table sur 500 000 d’ici la fin de l’année.
 


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le 07-10-2010 14:58

Le gouverneur de la Ngounié procède dès jeudi à la passation de service dans les préfectures et sous-préfectures


 
Le gouverneur de la province de la Ngounié, Michel Mouguiama, entame jeudi une tournée dans les chefs-lieux de départements pour superviser les passations de service entre les préfets et sous-préfets nommés le 30 août dernier. 

M. Mouguiama débute son périple par la localité de Malinga où il doit présider la cérémonie de passation de service entre le préfet sortant, Théophile Mounganga, et son successeur Jean Roger Nguembi Nguembi, précédemment en fonction à Mbigou, deuxième étape de la tournée, où Jean de Dieu Mbatchi Bongo a succédé à M. Jean de Dieu Mbatchi.

A Ndendé, 3ème étape du périple, le gouverneur procèdera à l'installation de M. Albert Balonzi Bambilingui (préfet entrant) qui succède à Delphin Mouity Yembit. 

M. Mouguiama et sa délégation se rendront ensuite dans la localité de Guietsou, dans le département de la Mougalaba, pour présider la cérémonie de passation de charge entre le préfet entrant Eric André Nzué et le sortant Charles Rock Mbersaniambi. 

Lundi 11 octobre, la caravane du gouverneur sera à Fougamou pour accomplir le même rituel dans le département de Tsamba Magotsi, où Mathurin Kabogui a remplacé Dieudonné Ndjavé, remis à la disposition de son administration d'origine. 

Le 15 octobre, M. Mouguiama se rendra à Mimongo, dans le département de l'Ogolou, pour la passation de charge entre le préfet entrant Didier six Ekougha et son prédécesseur Claude Gnama Lengoungou, muté. 

A Lébamba, chef-lieu du département de la Louetsi-Wano, avant dernière étape de la tournée, le gouverneur doit procéder à la passation de service entre le nouveau préfet Yves Yassima et son prédécesseur Léonard Rézila, admis à la retraite. 

M. Mouguiama achève son périple le 18 octobre à Mouila où il doit assurer la passation de service entre le préfet entrant du département de la Douya-Onoye, Hervé Patrick Nguembi Diyembou et Albert Ondeno, admis à la retraite, après avoir été le doyen des préfets de la contrée.  
 


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le 06-10-2010 21:31

A l’ENA, Paul Biyoghé Mba encourage la formation des hauts cadres de l’Etat


 Au cours de sa visite de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), ce mercredi, à Libreville, le premier ministre, Paul Biyoghé Mba, parrain de la 28ème promotion d’étudiants de l’Etablissement, a mis en relief l’impérieuse nécessité d’une « formation d’excellence » pour les hauts cadres de l’administration gabonaise, avant d’évoquer un ensemble de mesures destinées à faciliter l’intégration dans le monde du travail des diplômés des grandes écoles.

S’exprimant aux côtés du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, chargé de la réforme de l'Etat, Blaise Louembé - par ailleurs président du Conseil d’administration de l’ENA - le premier ministre a, dans son discours de circonstance, dit l’importance que revêt la formation, socle, selon lui, de tout serviteur de l’Etat.

« AFFECTATIONS APROPRIEES »

« La formation, pour moi, revêt une importance capitale, pas seulement à l’ENA, mais partout dans toutes les structures de formation (…) Il ne faut rien transiger en ce qui concerne la formation », a-t-il adressé à ses filleuls.

Selon Paul Biyoghé Mba, « en dépit des difficultés que connait le pays (…) la formation au Gabon retiendra toujours l’attention et bénéficiera d’un appui motivé ». Eu égard à l’ambition d’émergence du pays, affichée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le premier ministre a  relevé la nécessité de se doter des  « outils » et des  « personnes pédagogues ».

Pour se faire, après avoir indiqué que des mesures prochaines permettraient aux écoles nationales de bénéficier de renforcement de capacité, il a déclaré avoir « donné des instructions au ministère du Budget pour que tous les diplômés des écoles nationales, quand ils sortent, aient déjà des postes budgétaires. Et cela va commencer cette année ».

En effet, a-t-il poursuivi, en fonction  de leurs rangs de sortie, chacun des diplômés de la 28ème promotion de l’ENA « bénéficiera d’une affectation appropriée ».

En définitive, devant l’assemblée d’énarques, Paul Biyoghé Mba a insisté sur  « l’amour du métier », qui doit animer « les hommes et les femmes, voués à la chose publique ».

« S’ALIGNER AUX STANDARDS INTERNATIONAUX »

A son tour, le Directeur général de l’Ecole, Anatole Tsioukacka, a noté que « l’émergence d’un Gabon prospère ne peut se faire  sans des hommes et des femmes compétents ».

Dans ce contexte, M. Tsioukacka a exprimé la volonté de son établissement à « professionnaliser » la formation des hauts cadres de l’administration, en offrant une « expertise de qualité » dans l’ensemble des domaines de l’action et du management du secteur public.

Selon lui, l’ENA entend devenir, d’ici quelques années, « un pôle d’excellence ». Une ambition qui l’oblige à une ouverture vers l’extérieur et à impulser une offre d’enseignements alignés sur les standards internationaux.

Toutes choses qui ont conduit Anatole Tsioukackaa à rappeler les « réformes  ambitieuses » engagées par son établissement depuis le 9 juillet dernier, notamment la révision du système de recrutement, désormais sur double concours, et la mise en place de programmes de formations de courte durée.

POUR UNE ADMINISTRATION « PLUS JUSTE »

S’adressant au premier ministre, le président de la mutuelle de l’ENA, Rodrigue Norbert Essone a, au nom de la promotion Paul Biyoghé Mba, observé « l’engagement de  l’équipe de l’émergence à insuffler une nouvelle dynamique à la formation des hauts cadres de notre pays ».

« Notre souhait est de vous faire honneur en toute circonstance (…) Nous contribuerons à  l’édification d’une administration plus juste, moins affairiste », a-t-il déclaré.

Plus tard, avant d’échanger avec la 28ème promotion de l’ENA et d’honorer à une photographie avec ses filleuls, le premier ministre aura procédé, en compagnie de messieurs Louembé et  Tsioukacka à une visite prolongée des différents locaux de l’Etablissement.

La 28ème promotion de l’ENA est composée de vingt-cinq (25) élèves, dont huit (8) en section gestion administrative, six (6) intégrés en section diplomatie, et cinq (5) en  section Inspection du Travail. Les filières Administration scolaires et universitaires, et Administration sanitaire et hospitalière se composent toutes deux de trois (3) apprenants.

Etablissement procédant de la Primature, l’ENA propose des formations aux étudiants externes et internes pour la catégorie A. En complément des filières actuellement proposées (gestion administrative, diplomatie, administration scolaire et universitaire, administration sanitaire et hospitalière et travail), l’ENA devrait s’enrichir dès la rentrée 2011/2012, d’une filière Transports.

Cette visite du premier ministre à l’ENA, s’effectuait au lendemain  de la rentrée de l’Ecole de Préparation aux Carrières Administratives (EPCA) – future Ecole de Formation des Cadres de l’Administration (EFCA) - où des réformes sont également en cours, tant en ce qui concerne la refonte des programmes, l’ouverture sur la sous-région et l’amélioration du cadre de travail du personnel administratif, des enseignants et des apprenants.

 


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