Communiqué de Presse officielle de la Presse Présidentielle de la République Gabonaise
Ali Bongo Ondimba : « Mettre en œuvre les programmes intersectoriels prioritaires pour accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement »
« Les ressources biologiques renouvelables de la Planète représentent une opportunité unique pour le développement économique et social de l’humanité toute entière, et plus spécifiquement pour notre Continent, si généreusement doté par la nature. » a déclaré S.E Ali Bongo Ondimba, Chef de l’Etat et de la République Gabonaise, lors d’un message diffusé aux participants pour l’ouverture officielle de la première conférence ministérielle panafricaine sur la biodiversité, qu’abrite la capitale gabonaise les 16 et 17 Septembre 2010.
Faire entendre la voix de l’Afrique
L’objectif de cette conférence de Libreville, comme l’a rappelé S.E Ali Bongo Ondimba, « a quelques semaines de deux grands rendez-vous internationaux où l’Afrique devra faire entendre sa voix sur la question – je pense à la 65èmesession de l’Assemblée Générale des Nations Unies (du 20 au 22 septembre) et à la 10ème Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (du 18 au 29 octobre à Nagoya au Japon) – votre mission est donc des plus déterminantes pour l’avenir de notre continent face aux enjeux internationaux en matière de biodiversité. »
Ahmed Djoghlaf, secrétaire excécutif de la Convention sur la Diversité Biologique, a également insisté sur l'importance pour l'Afrique de se faire entendre : " Le Président Ali Bongo Ondimba avait déclaré à Copenhague en décembre 2009 que la lutte contre le changement climatique n’est pas un choix, qu'elle est une obligation qui nous impose d’avoir une vision commune sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs, que l’implication entière de tous est dès lors indispensable pour le succès de notre lutte. Cette analyse s'applique également mot pour mot à la biodiversité. Je remecie donc le Gabon d'avoir organisé cette conférence. Je sais que l'appel de Libreville sera porté haut et fort par le Président Ali Bongo Ondimba à New-York en septembre et à Nagoya en octobre. L'Afrique a sa contribution à apporter pour la protection de la vie sur terre. L'Afrique sera la plus durement touchée par les conséquences de la perte de biodiversité. Il faut que l'Afrique soit entendue."
Le Chef de l’Etat Gabonais a également particulièrement insisté sur l’importance du lien entre biodiversité et lutte contre la pauvreté : « la présente Conférence constitue pour l’Afrique, l’occasion de mettre en commun nos expériences, nos visions et notre détermination afin que notre Continent définisse les opportunités à mettre en œuvre, pour que les biens et services rendus par les écosystèmes naturels contribuent effectivement à la croissance économique, à la création d’emplois, aux investissements et à la lutte contre la pauvreté. »
Il a également rappelé l’importance de la place de la biodiversité dans les grands enjeux environnementaux de notre époque : « Il nous faut également apporter notre contribution aux débats internationaux sur l’impact de la désertification et des changements climatiques sur la biodiversité ou encore les liens entre science de la biodiversité et décisions politiques […] Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable. On estime que les forêts tropicales renferment 50 à 90 % des espèces vivantes. »
Le message à cette rencontre a également été pour le Chef de l’Etat Gabonais, l’occasion de faire un plaidoyer pour la mise en œuvre des programmes intersectoriels prioritaires à tous les niveaux, en vue d’accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Notes sur la politique environnementale du Gabon
Le Gabon, joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, 2ème poumon vert de la planète après l’Amazonie avec deux millions de kilomètres carrés de forêts tropicales qui captent chaque année plus de 70 millions de tonnes de dioxyde de carbone. En 2002, le président Omar Bongo Ondimba avait décidé de classer 11% du territoire nationale en zone protégée avec la création de 13 parcs nationaux.
Le Président Ali Bongo Ondimba a poursuivi cette politique dès son ascension à la magistrature suprême. Suite à son engagement pris en décembre 2009 à Copenhague, il a procédé le 26 mai 2010 au lancement d’un Conseil Climat pour la formulation d’un plan stratégique de lutte contre le réchauffement climatique. Le postulat de départ pour l’élaboration de ce plan climat est que la protection de l’environnement et le développement économique ne doivent pas s’opposer, que la prise en compte de l’environnement doit aller de pair avec l’amélioration des conditions de vie des Gabonais.
Fin mai 2010, le président Ali Bongo Ondimba a participé à la conférence internationale d’Oslo sur la déforestation et le climat où il a demandé que les efforts de la communauté internationale se matérialisent en actions, par l’inscription de la question forestière dans de véritables stratégies de développement durable.
La création d’une Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observation Spatiale, avec l’installation d’une station d’images satellite pour le suivi du couvert forestier, en partenariat avec la France et le Brésil, sont également en développement. Une fois opérationnelle, la station d’images satellites aura un rayon de couverture de 2800 kilomètres et permettra pour tous les pays de la sous-région la surveillance et l’évaluation de l’état des forêts tropicales du Bassin du Congo, soit plus de 2 millions de kilomètres carrés de forêts tropicales humides.
Cette nuit, vers 2h30, des individus armés ont pris en otage Eloi Nzondo, 3ème Maire Adjoint de Libreville, dans sa résidence située au quartier Charbonnage. D’après les informations recueillies, les brigands, 10 environ, avaient l’intention de cambrioler la propriété de l’élu.
Sans conduire à terme leur opération, ces malfaiteurs ont pris la fuite après un échange des tirs avec la police que le Maire a saisie au Téléphone.
Aucun mort n’a été enregistré ni un blessé.
Une enquête permettra peut être d’identifier les auteurs de cet acte criminel qui intervient quelques semaines après la libération de certains prisonniers gracieux par le Président de la République. Le débat sur l’insécurité dans nos villes est relancé
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