Dans ce sens, le Premier Ministre a exhorté les experts à aller au bout de leurs pensées et réflexions en étalant tous les maux qui minent le foncier en vue de trouver des solutions durables et définitives.
Au fin des de ces problèmes, Paul Biyoghé Mba a décri de nombreux scénarios complexes au sujet de la mise en valeur des espaces.
Au titre des difficultés, il a énuméré pêle-mêle le contentieux foncier, le droit informel (coutumier), la fiscalité à travers le payement de l’impôt foncier. Le Premier Ministre a également exprimé sa désolation face à la gymnastique soumise aux demandeurs des titres fonciers.
« Le chiffre de 130 opérations requises pour l’établissement d’un titre foncier définitif publié est de plus de est une réalité dont le gouvernement ne s’aurait s’accommoder », a déclaré Paul Biyoghé Mba indiquant que « cette situation reflète d’ailleurs d’autres réalités sur les dysfonctionnements du cadastres et de l’urbanisme dans le traitement des dossiers techniques et administratifs du foncier ».
« Vos travaux doivent aboutir à la définition des grands axes qui permettront une meilleure gestion du foncier dans notre pays », a souhaité Paul Biyoghé Mba.
Ce forum, du point de vue du Premier Ministre, est un évènement qui intervient dans le contexte d’une dynamique de changement impulsée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, dans le souci d’améliorer le bien être de tous les Gabonais.
Selon le Premier Ministre, la question du foncier figure parmi les réformes mises en œuvre par le gouvernement pour réaliser les objectifs du projet de société du Chef de l’Etat « l’avenir en confiance » et de sa vision de faire du Gabon un pays émergent.
Ce forum, a situé le Ministre de l’Habitat, Blaise Louembé, va également permettre de revisiter le cadre juridique afin de mieux l’adapter aux nouvelles normes internationales.
Le forum regroupe de nombreux experts parmi lesquels les représentants des collectivités locales et de la société civile, du programme des nations unies pour l’alimentation (FAO), entre autres. Il enregistre aussi la participation de nombreuses entreprises du bâtiment.
Selon le programme officiel, ce forum va durer trois jours (du 13 au 15 juillet prochain).
C’est à l’actif de l’ONG, Association pour la Défense des Droits de la Femme et de l’Enfant, (ADDFE), que les principales villes de la province de la Ngounié, dans le sud du Gabon, Mouila et Ndendé, ont vibré le 1 ère juillet 2011 en différé, aux rythmes de la première journée internationale de la veuve, officiellement célébrée le 23 juin de chaque année.
’’Femme et solidarité : parlons-en !’’, a été le thème de ces festivités, qui ont notamment permis l’organisation de conférences débat, marches, et autres actions sociales en faveur de cette frange sociale le plus souvent vulnérable. La veuve en Afrique en général, et au Gabon particulier, est souvent victime d’actes de spoliation une fois la disparition de son mari constatée. Dans la majorité des cas, les prédateurs d’héritages familiaux, bénéficient vraisemblablement d’une impunité qui ne dit pas son nom.
Non à la poursuite de pareilles actions et soutien aux victimes, étaient la toile de fond des manifestations y relatives, qui ont mobilisé acteurs de la société civile et responsables politico administratifs. Le gouverneur de province, Michel Mouguiama, a reçu des mains des organisateurs un message de soutien aux actions sociales initiées par la Première dame gabonaise, Sylvia Bongo Ondimba, dont la proposition d’initiation de cette journée internationale à forte portée sociale, a été validée par le conseil de sécurité de l’Onu avant son entrée effective.
En termes de modeste appui aux victimes émanant de l’association pour la défense des droits de la femme et de l’enfant, ADDFE, crée en 1990 et présidée par Marie-Louise Enie, 5 veufs et 13 veuves ont reçu divers présents sur l’esplanade du service provincial de la Famille, qui a été le théâtre des manifestations.
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