"Le gouvernement de la république prend acte de la décision de la Haute Juridiction. Cette décision ne peut faire l’objet d’aucun recours. En conséquence, le gouvernement va organiser les prochaines élections législatives conformément aux dispositions légales et règlementaires en vigueur’’, peut-on lire dans la déclaration du Premier ministre Paul Biyoghé Mba.
Paul Biyoghé Mba a tenu également dans cette déclaration à réaffirmer aux acteurs politiques et à l’ensemble des citoyens la ferme volonté du gouvernement à promouvoir et à renforcer la transparence électorale à chacune des étapes du processus électoral.
"Le gouvernement se déclare également déterminé à œuvrer, pour l’introduction, dans un avenir proche, de la biométrie dans le processus électoral en s’assurant préalablement des capacités financières et humaines qu’exige l’appropriation de cette technologie’’, a-t-il poursuivi.
Dans l’immédiat, il a déjà convoqué avant la décision de la Cour constitutionnelle, la commission mixte paritaire du Parlement à l’effet de l’adoption en termes identiques de la proposition de loi fixant les limites de l’usage de l’informatique, loi qui conditionne la mise en œuvre de la biométrie.
Par ailleurs, a rappelé M. Biyoghé Mba, des instructions ont été données au ministre de l’intérieur, de prendre contact avec toutes les parties prenantes aux élections pour mettre en œuvre le processus électoral conformément aux dispositions légales et règlementaires y relatives.
"Le gouvernement s’engage à assurer un scrutin serein, libre, crédible, juste et transparent’’, a rassuré le Premier ministre, ajoutant que la quête permanente pour la paix et le développement durable du Gabon constituent pour le gouvernement un objectif majeur qui l’oblige en particulier à organiser des élections en totale transparence.
Les cadres de l’union du peuple gabonais (UPG, opposition), réunis la semaine dernière à Libreville, ont estimé que la requête formulée par Paul Biyoghé Mba auprès de la Cour constitutionnelle, en vue d’un report de cette élections, afin de permettre l’introduction de la biométrie dans le processus électoral, s’est faite de façon précipitée.
« … Je ne suis pas une pierre. Je finirai bien par m’en aller un jour ». Il était donc écrit que le fameux jour qu’Omar Bongo Ondimba évoqua vaguement ainsi, quelques années avant sa mort, sans préciser s’il s’agissait de son départ éventuel du pouvoir ou de sa disparition physique, serait le cent-cinquante-neuvième de l’An 2009 ! C’est-à-dire le deuxième lundi du mois de juin de cette année cruelle au cours de laquelle l’homme devait finalement tout quitter : le pouvoir et la vie…
Il y a donc exactement deux an aujourd’hui qu’Omar Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise depuis le 2 décembre 1967, s’est brutalement éteint dans une clinique de Barcelone (Espagne). Où il avait été admis, quelques jours plus tôt, pour y subir des soins intensifs à la suite d’une très grave dégradation subite de l’état de santé d’un homme que l’on savait physiquement épuisé et moralement ébranlé par le décès de son épouse, survenu moins de trois mois auparavant.
A l’aube de cette journée fatidique du 8 juin 2009, Omar Bongo Ondimba, bénéficiant de la « retraite » du Cubain Fidel Castro, et du fait que les souverains thaïlandais et anglais règnent sans gouverner, portait encore sur ses épaules le titre singulier de doyen des chefs d’Etat au monde !
Pareil destin, pour quelqu’un à qui ce même destin avait d’abord imposé, très tôt, de compter dans la vie sans ses géniteurs, décédés prématurément, ne pouvait être que celui d’un homme d’exception. Et, de fait, Omar Bongo Ondimba a été, à bien des égards, un homme et, surtout, un dirigeant (politique) d’exception. Que le Gabon a su (ou a pu) se donner à un moment où, du fait de l’impréparation générale à la gestion du nouvel Etat, des rivalités de personnes ont semblé pouvoir le faire basculer dans le chaos, quelque temps seulement après la proclamation de l’indépendance nationale.
Sous la direction de cet homme, le pays, totalement démuni sur tous les plans le jour de son accession à la souveraineté internationale, va se forger une véritable conscience nationale et amorcer un remarquable décollage socio- économique. Au prix de la mise en œuvre d’une politique volontariste d’équipement en infrastructures de base, de formation de cadres tous azimuts et de mise en valeur des richesses de son sol et de son sous-sol.
Pendant une très longue période (quarante ans), le Gabon étonne aussi et, peut-être, surtout, par son extraordinaire capacité à s’épargner les affres d’affrontements inter-ethniques et de pseudo-révolutions sanglantes ; de même que celles des fléaux sociaux induits par la misère, dans une sous-région d’Afrique centrale particulièrement trouble…
C’est, en définitive, un véritable havre de paix, relativement prospère, doté d’institutions politiques fiables, et passablement confiant en son avenir, que le président Omar Bongo Ondimba a légué à la postérité le jour de sa disparition l’année dernière.
Il s’agit-là d’un bien bel héritage dont le commun des patriotes gabonais sait apprécier l’importance à sa juste valeur. Cet héritage demande à être jalousement préservé. Et consolidé au moyen d’une politique novatrice bénéficiant de la participation active de tous. Omar Bongo Ondimba, lui, mérite de reposer dans la paix éternelle.
La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) procède depuis lundi au paiement de 1870 assurés qui n’avaient pas été pris en compte, lors des premiers paiements intervenus au mois de mars dernier, parce que leurs noms ne figuraient pas sur les listes. |
Selon le directeur de la communication de la CNAMGS, M. Didier Mayika, l’opération qui se déroule sur l’ensemble du territoire national doit durer quinze jours et concerne le paiement des allocations familiales pour plus de 3.133 enfants dans la seule province de l’Estuaire (ouest), où se trouve Libreville, la capitale. Pour chaque enfant légitime scolarisé et déclaré, dont l’âge varie de 0 à 20 ans, les parents perçoivent 35.000 FCFA, dont 5.000 FCFA pour la rentrée scolaire et 30.000 FCFA de frais d’allocations familiales, a précisé M. Mayika. La CNAMGS a décidé de rétablir dans leurs droits les personnes oubliées sur ses listes, à l’issue d’un recours introduite par ces dernières. Entrée en vigueur en 2008, l’Assurance maladie obligatoire concerne les Gabonais économiquement faible (GEF), qui bénéfice non seulement d’une prise en charge médicale, mais également du paiement des allocations familiales. La CNAMGS, qui étend ses prestations aux salariés des secteurs public et privé, procèdera en octobre prochain au paiement des pensions et des allocations familiales aux GEF pour le compte de l’exercice 2011. Depuis le mois de mars, les allocations familiales ont été versées pour plus de 140.000 enfants dont l’âge est compris entre zéro à vingt ans, représentant une somme de près de cinq milliards de FCFA. |
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