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le 08-06-2011 15:14

Gabon : des législatives sans biométrie

Dans une déclaration publiée le 7 juin, le Premier ministre Paul Biyoghé Mba, prenant acte de la décision de la Cour constitutionnelle, a confirmé l’organisation des législatives sans biométrie, avant la fin de cette année, conformément aux dispositions légales et règlementaires en vigueur.
 

"Le gouvernement de la république prend acte de la décision de la Haute Juridiction. Cette décision ne peut faire l’objet d’aucun recours. En conséquence, le gouvernement va organiser les prochaines élections législatives conformément aux dispositions légales et règlementaires en vigueur’’, peut-on lire dans la déclaration du Premier ministre Paul Biyoghé Mba.

Paul Biyoghé Mba a tenu également dans cette déclaration à réaffirmer aux acteurs politiques et à l’ensemble des citoyens la ferme volonté du gouvernement à promouvoir et à renforcer la transparence électorale à chacune des étapes du processus électoral.

"Le gouvernement se déclare également déterminé à œuvrer, pour l’introduction, dans un avenir proche, de la biométrie dans le processus électoral en s’assurant préalablement des capacités financières et humaines qu’exige l’appropriation de cette technologie’’, a-t-il poursuivi.

Dans l’immédiat, il a déjà convoqué avant la décision de la Cour constitutionnelle, la commission mixte paritaire du Parlement à l’effet de l’adoption en termes identiques de la proposition de loi fixant les limites de l’usage de l’informatique, loi qui conditionne la mise en œuvre de la biométrie.

Par ailleurs, a rappelé M. Biyoghé Mba, des instructions ont été données au ministre de l’intérieur, de prendre contact avec toutes les parties prenantes aux élections pour mettre en œuvre le processus électoral conformément aux dispositions légales et règlementaires y relatives.

"Le gouvernement s’engage à assurer un scrutin serein, libre, crédible, juste et transparent’’, a rassuré le Premier ministre, ajoutant que la quête permanente pour la paix et le développement durable du Gabon constituent pour le gouvernement un objectif majeur qui l’oblige en particulier à organiser des élections en totale transparence.

Les cadres de l’union du peuple gabonais (UPG, opposition), réunis la semaine dernière à Libreville, ont estimé que la requête formulée par Paul Biyoghé Mba auprès de la Cour constitutionnelle, en vue d’un report de cette élections, afin de permettre l’introduction de la biométrie dans le processus électoral, s’est faite de façon précipitée.

 


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le 08-06-2011 14:14

JT du 07 Juin 2011 a 20 heures


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le 08-06-2011 12:21

Omar Bongo Ondimba; Une référence s'en est allée y a 2 ans!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« … Je ne suis pas une pierre. Je finirai bien par m’en aller un jour ». Il était donc écrit que le fameux jour qu’Omar Bongo Ondimba évoqua vaguement ainsi, quelques années avant sa mort, sans préciser s’il s’agissait de son départ éventuel du pouvoir ou de sa disparition physique, serait le cent-cinquante-neuvième de l’An 2009 ! C’est-à-dire le deuxième lundi du mois de juin de cette année cruelle au cours de laquelle l’homme devait finalement tout quitter : le pouvoir et la vie… 


Il y a donc exactement deux an aujourd’hui qu’Omar Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise depuis le 2 décembre 1967, s’est brutalement éteint dans une clinique de Barcelone (Espagne). Où il avait été admis, quelques jours plus tôt, pour y subir des soins intensifs à la suite d’une très grave dégradation subite de l’état de santé d’un homme que l’on savait physiquement épuisé et moralement ébranlé par le décès de son épouse, survenu moins de trois mois auparavant. 


A l’aube de cette journée fatidique du 8 juin 2009, Omar Bongo Ondimba, bénéficiant de la « retraite » du Cubain Fidel Castro, et du fait que les souverains thaïlandais et anglais règnent sans gouverner, portait encore sur ses épaules le titre singulier de doyen des chefs d’Etat au monde ! 


Pareil destin, pour quelqu’un à qui ce même destin avait d’abord imposé, très tôt, de compter dans la vie sans ses géniteurs, décédés prématurément, ne pouvait être que celui d’un homme d’exception. Et, de fait, Omar Bongo Ondimba a été, à bien des égards, un homme et, surtout, un dirigeant (politique) d’exception. Que le Gabon a su (ou a pu) se donner à un moment où, du fait de l’impréparation générale à la gestion du nouvel Etat, des rivalités de personnes ont semblé pouvoir le faire basculer dans le chaos, quelque temps seulement après la proclamation de l’indépendance nationale. 


Sous la direction de cet homme, le pays, totalement démuni sur tous les plans le jour de son accession à la souveraineté internationale, va se forger une véritable conscience nationale et amorcer un remarquable décollage socio- économique. Au prix de la mise en œuvre d’une politique volontariste d’équipement en infrastructures de base, de formation de cadres tous azimuts et de mise en valeur des richesses de son sol et de son sous-sol. 

 

Pendant une très longue période (quarante ans), le Gabon étonne aussi et, peut-être, surtout, par son extraordinaire capacité à s’épargner les affres d’affrontements inter-ethniques et de pseudo-révolutions sanglantes ; de même que celles des fléaux sociaux induits par la misère, dans une sous-région d’Afrique centrale particulièrement trouble… 


C’est, en définitive, un véritable havre de paix, relativement prospère, doté d’institutions politiques fiables, et passablement confiant en son avenir, que le président Omar Bongo Ondimba a légué à la postérité le jour de sa disparition l’année dernière. 


Il s’agit-là d’un bien bel héritage dont le commun des patriotes gabonais sait apprécier l’importance à sa juste valeur. Cet héritage demande à être jalousement préservé. Et consolidé au moyen d’une politique novatrice bénéficiant de la participation active de tous. Omar Bongo Ondimba, lui, mérite de reposer dans la paix éternelle. 

 

 

En Afrique, depuis des décennies, il existe un consensus sur le rayonnement de la diplomatie gabonaise. Libreville serait-elle devenue une des plaques tournantes de la diplomatie africaine. Grâce à l’efficacité de sa médiation, sa stratégie, son style, son imposante personnalité, le défunt Président fit du Gabon, un point de passage obligatoire de toutes les initiatives diplomatiques d’envergure continentale.
 
 

Nombreux sont ceux qui hier, en apprenant la mort d’Omar Bongo Ondimba, ont aussitôt pensé que le continent africain venait de plonger dans une grande mélancolie. Une grande tristesse partagée par l’ensemble de ses collègues Chefs d’Etat et de ceux qui l’ont approché ou connu dans ses multiples interventions. Cette reconnaissance envers l’homme est le témoignage de l’engagement que cet exceptionnel homme politique consacra au service de la paix pendant près d’un demi-siècle de son magistère. 

Africains ou acteurs d’autres continents sont tous unanimes pour attester que l’homme était hors du commun, sa valeur, son tempérament de médiateur et la gratitude de la communauté internationale pour ses différentes contributions à la négociation et résolution des conflits constitua un symbole sinon un atout indéniable de la diplomatie gabonaise dont ne pouvait disposer aucun autre chef d’Etat africain. 

Reprenant ses propos dans l’ouvrage « Omar Bongo, confidences d’un africain, paru en 1994, l’homme déclarait : ’’ En Afrique, on dit volontiers que l’aîné est un sage. C’est le privilège de l’âge. Il est vrai que tout naturellement, on consulte spontanément quelqu’un qui a de l’expérience, on fait davantage confiance à son jugement. Mon avis peut être utile à mes collègues. Et si on me le demande, je conseille les uns et les autres, j’essaie d’aplanir les difficultés qui peuvent naître. Suis-je un sage pour autant ? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’au fil des années, j’ai accumulé une certaine expérience. ’’ 

Par ses mots, l’homme marquait l’exceptionnalité de sa pensée, de sa sagesse et de sa méthode en matière de médiation. Ses interventions, ses actions, ses réussites seraient étroitement liées à pas mal de caractéristiques prêtées à sa personne. Sa longévité au pouvoir fut un atout, une performance qui aura permis à l’homme d’Etat d’affiner son habileté, d’enrichir son carnet d’adresses pour préparer minutieusement ses dossiers, son charisme, y compris son jeu subtile puisé dans la connaissance des pays et des acteurs firent de lui un inimitable et encore moins un irremplaçable. 

L’homme a, à son actif, de précieuses médiations. Ses premiers pas diplomatiques de jeune président débutent avec la reconnaissance de la république sécessionniste du Biafra (1967-1970). Il est officiellement reconnu médiateur en 1975-1976 avec le rôle joué entre les mouvements nationalistes se déchirant lors de l’indépendance de l’Angola. Sa stature l’imposera à jouer un rôle très actif dans le conflit entre le Tchad et la Libye (1982-1989). 

La guerre du Congo-Brazzaville entre Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso de 1993-1994, et la reprise des hostilités en 1997 et en 1999 donnera au président gabonais un rôle central dans la vie politique congolaise. Activités débordantes et voyageur infatigable dans les zones en conflit, Omar Bongo Ondimba recevait régulièrement au Palais de Libreville les différents protagonistes (opposition comme pouvoir) pour trouver à l’amiable un consensus. En 1996, en République centrafricaine est en proie aux troubles internes avec la montée en puissance de la rébellion. Le sage sera une fois de plus sollicité pour permettre de bâtir la réconciliation en panne depuis quelques années. Son discours resté dans les annales de l’histoire centrafricaine est édifiant ; d’autant que pour la première fois, au grand étonnement des parties en présence, le président gabonais s’adressera en langue Sangho. L’émotion sera tellement grande que cette médiation entre Ange Félix Patassé et les militaires mutinés favoriseront la mise en place de la Mission Interafricaine de Suivi des Accords de Bangui (MISAB), constituée de près de 750 soldats, commandée par un Général des Forces Armées Gabonaises. 

Manifestement la région Afrique centrale n’a pas encore cessé de parler d’elle que, en 1997, dans l’ex-Zaïre, une rébellion éclate dans le sud du pays. En 2002 au Burundi, après les bons offices menés par Nelson Mandela, Omar Bongo Ondimba est appelé comme co- médiateur, à côté du vice-président sud-africain Jacob Zuma pour démêler « l’écheveau burundais ». 

La liste est loin d’être exhaustive car, les médiations du président gabonais vont s’étendre dans la famille gaulliste ou Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy ont décidé de faire bande à part en soutenant Edouard Balladur déclaré candidat à la présidentielle, contre toute entente, face à Jacques Chirac. De la même manière il jouera aussi un rôle de réconciliateur entre Sarkozy, en pleine traversée du désert, et Jacques Chirac. 

Quoi de plus étonnant si sa réussite diplomatique basée sur la confiance des acteurs politiques lui valut de jouir d’une grande crédibilité car, même sur le plan interne, il avait réussi à convaincre ou à retourner nombreux opposants, même les plus radicaux à son régime, de travailler à ses côtés pour bâtir ensemble l’unité nationale, héritage commun légué et partagé par tous. Deux ans après sa mort, ses actes demeureront à jamais dans l’histoire pour les générations futures.
 
                              portrait_mini
 
La Federation PDG Russie et Europe de l'Est te salue "Papa OBO" nous ne t'oublierons jamais!!!! 
  

 

 


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le 07-06-2011 13:23

1.870 assurés de la CNAMGS à la caisse

 La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) procède depuis lundi au paiement de 1870 assurés qui n’avaient pas été pris en compte, lors des premiers paiements intervenus au mois de mars dernier, parce que leurs noms ne figuraient pas sur les listes.
 

Selon le directeur de la communication de la CNAMGS, M. Didier Mayika, l’opération qui se déroule sur l’ensemble du territoire national doit durer quinze jours et concerne le paiement des allocations familiales pour plus de 3.133 enfants dans la seule province de l’Estuaire (ouest), où se trouve Libreville, la capitale.

Pour chaque enfant légitime scolarisé et déclaré, dont l’âge varie de 0 à 20 ans, les parents perçoivent 35.000 FCFA, dont 5.000 FCFA pour la rentrée scolaire et 30.000 FCFA de frais d’allocations familiales, a précisé M. Mayika.

La CNAMGS a décidé de rétablir dans leurs droits les personnes oubliées sur ses listes, à l’issue d’un recours introduite par ces dernières.

Entrée en vigueur en 2008, l’Assurance maladie obligatoire concerne les Gabonais économiquement faible (GEF), qui bénéfice non seulement d’une prise en charge médicale, mais également du paiement des allocations familiales.

La CNAMGS, qui étend ses prestations aux salariés des secteurs public et privé, procèdera en octobre prochain au paiement des pensions et des allocations familiales aux GEF pour le compte de l’exercice 2011.

Depuis le mois de mars, les allocations familiales ont été versées pour plus de 140.000 enfants dont l’âge est compris entre zéro à vingt ans, représentant une somme de près de cinq milliards de FCFA.

 


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